Je sais qu'elle est longue mais elle est jolie et véridique
Laurine venait de quitter son homme (Il était parti, Au Kenya pour passer avec sa famille, un noël au soleil) et elle le sentait, les deux semaines de vacances qui allaient suivre allaient être morbides et sans vie...
Un jour que Laurine et Marie, sa meilleure amie, se baladaient en ville, elles rencontrèrent Amélie, une autre de leurs copines. Celle-ci dit à Laurine qu’elle l’appellerai pour le réveillon puisque celle-ci devait le passer seule...
Ainsi, comme prévu, le 29 dans la journée, Amélie appela Laurine mais se fut pour lui annoncer qu’elle avait déjà prévu quelque chose avec des amis...
Laurine, dépitée, se senti abandonnée et contacta un ami d’école, Loïc. Celui-ci lui proposa de passer le réveillon ensemble... Elle accepta avec joie mais dû rappeler Loïc pour lui demander d’inclure Amélie dans le lot. Celle-ci venait effectivement de se faire jeter par ces amis. Le garçon n’y vit aucun inconvénient et il invita du même coup son meilleur ami, David. La soirée s’annonçait assez bien puisqu’ils avaient décider de passer les douze coups de minuit a la fête foraine.
Mais voilà, le soir venu, ils aperçurent que les manèges étaient fermés... Les deux groupes se séparent. L’ami de Laurine lui proposa alors de venir avec lui et son meilleur ami au Café. Laurine hésita mais fini, entraînée par Amélie, par aller rejoindre Marie et les autre en boîte...
En arrivant, tout le monde se réjouissait, bien sur, car la boîte était réputée pour son excellente ambiance au nouvel an... Laurine se sentait mal à l’aise car elle n’était pas dans son élément. Elle n’aimait pas spécialement sortir et encore moins avec ce groupe... Mais, après tout, c’était la fin d’année et elle avait promis a son amoureux d’en profiter pour s’amuser...
Les douze coups de minuit allaient bientôt arriver et les six amis n’étaient plus dans leur état normal (la drogue vous savez...). La seule a rester plus ou moins lucide était Laurine. Mais au bout de la troisième fois, elle perdit presque tout contrôle d’elle même...
La soirée finie, ils allèrent tous chez un ami de la bande. Là-bas, tout se passait bien jusqu’a se que le cousin de Marie (Pascal) commence à devenir embêtant, il ennuyait Laurine qui, trop fatiguée, lui demanda d’arrêter...
Elle était épuisée et ne désirait qu’une seule, non deux choses : Etre au chaud chez elle et retrouver son homme. Dans ses rêves jusqu’au bout, elle ne comprenait pas bien se qui se passait autour d’elle.
Ses rêves l’assaillaient de toutes parts et elle ne voyait plus bien la frontière entre les rêves et la réalité.
Pascal lui dit qu’il partait et, n’ayant pas compris tout de suite, Cette pauvre et triste fille le laissa s’en aller. Elle pensait à son homme. Au bout d’un moment, s’apercevant qu’elle était seule, Laurine s’aperçut que Pascal n’était plus là. C’est à se moment là que la soirée vira au cauchemar. Elle relia cette absence avec le départ de son homme. Perdue, seule, elle rappela Pascal. Il vint la rechercher et lui soutint qu’il n’était plus sous l’emprise de la drogue. Naïve et abattue, elle le cru. Ils allèrent se coucher et elle s’endormit immédiatement.
Quelque chose la réveilla vers les sept heures du matin... Elle ne compris pas tout de suite de quoi il s’agissait. Elle somnolait encore et imaginait que son homme était là, près d’elle. Elle sentait ses caresses et ses baisers mais ne se sentait pas en sécurité. Quelque chose clochait... Oui, mais quoi ?
Lorsqu’elle fut complètement réveillée, elle compris se qui clochait. Cet homme qui la caressait, l’embrassait n’était pas SON homme. Elle fut prise de panique mais n’osa pas prononcer un mot, convaincue de sa culpabilité. Regardant cet homme dont elle répugnait le contact, elle réalisa se qui s’était peut-être passer lors de son sommeil.
Puis, au travers de se sombre brouillard, elle sentit les mains de cet individu s’aventurer trop loin... Réagissant soudainement, elle lui dit une phrase simple mais la seule qu’elle eut la force de prononcer : « Tu ne dois pas faire ça, tu n’as pas le droit ! ». Il ne réagit pas. Elle le repoussa violement et fini la nuit en somnolant a moitié sans jamais oser s’abandonner a nouveau a ce sommeil trop dangereux a son goût.
Après avoir beaucoup réfléchit, elle décida qu’il était bien plus que l’heure de se lever. Il était alors 11h30. Elle s’habilla et partit, se sentant salie et de très triste humeur.
Plus tard, bien plus tard, elle voulu raconter cet histoire a son homme qui était toujours au Kenya.
Elle ne pouvait pas le contacter directement alors elle utilisa les nouvelles méthodes de communication, les messages natels.
Laurine essaya de lui expliquer, le plus clairement, ses sentiments, les événements de la veille et du matin même.
Il ne compris pas, fut blessé, se qui toucha énormément cette fille, en mal d’amour. Elle se sentait trahie par cet homme dont elle ne voulais rien d’autre que l’amitié et qui avait, en quelque sorte, abuser de sa confiance.
Elle ne parla pas de cette malheureuse aventure à ses parents et essaya de l’oublier. Evidement, elle n’y parvint pas et son humeur ne fit qu’empirer de jour en jour. Pour passer le temps, en attendant le retour de son amour, elle appela Loïc.
Il lui dit que son meilleur ami et lui avaient finis la soirée dans un pub très réputé et qu’ils s’étaient bien amusés. Laurine regretta amèrement de ne pas être partie avec eux.
Durant les jours qui suivirent, ils passèrent le plus clair de leur temps ensemble, a rigoler, patiner et, en règle général, s’amuser.
Tout se passa bien pour Laurine et la dernière semaine de vacances fut magique, en compagnie de celui qu’elle considère désormais comme son grand frère, son meilleur ami.
Ainsi se fini l’histoire d’une jeune fille de 17ans, trop avide d’amour qui, a force de vouloir l’amitié des gens à fini par s’attirer des ennuis.
Aujourd’hui, elle a tout expliquer a son homme et la situation s’est arrangée.
Mais dans sa tête, dans son corps, elle ressent toujours se dégoût profonds pour cet homme, pour cet acte qu’elle considère comme un viol. Aucunes preuves ne soutiendrai son histoire alors elle se tait. Elle souffre en silence.
Ce soir, elle devait écrire cette histoire. Mais elle devait en changer la fin, comme pour s’en guérir. Seulement voilà, elle a décider de faire savoir aux autres à quel point vivre une expérience comme cela est humiliant et blessant. Alors, calmement, en essayant de ne pas pleurer, elle a réécrit son histoire, telle qu’elle l’a vécue même si la douleur intense qui déchira son coeur est trop forte pour être mise en page...
De Laurine, tristement.